plongée siphon hara kiri et escalade nakanoï

Gouffre de la muraille de chine

Sortie du 16 janvier 2016

Participants : Johnny Bouffartigue,  laurent Bron, Christian Charletty, Patrick Guichebaron, Yohann Haberey, Sandrine lanet, Olivier Lanet, Bruno Sourzac,

Objectifs :

-          Poursuite de l’escalade dans les amonts de Nakanoî

-          Plongée du siphon de la galerie hara kiri

 

Les  amonts de Nakanoï. 16 janv. 2016

Cr Bruno Sourzac

Forte affluence aujourd’hui :

  • Raf sentant le coup, trouve une bonne raison pour aller faire de la mécanique.

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  • Charlie a mieux à faire, et va manger ses piquets !
  • Le Dav fait une sortie de plus, avec quelques VIP. Sont-ils bien rentrés d’ailleurs ? Bon, peut-être qu’il y en aura un qui a pris son ni con …
  • Le Guiche, imperturbable, continu ses expérimentations médicales (?) sur l’équipe. Pour se justifier, il a un gros kit de médocs. Il en descend jusqu’au bivouac, en laisse à des points stratégiques (pour lui) sur une quelconque étagère d’un méandre… Depuis son dernier enfumage des troupes, au bois d’arbre certes certifié BIO, ses sujets s’interrogent. L’insistance avec laquelle il nous convie au café du matin chez lui fait planer quelques doutes, sur ledit café … Ce jour, ses recherches semblaient plus orientées physio. Je l’ai quand même entendu demander à celui qu’il avait appareillé aujourd’hui alors qu’il était 21:00, de s’allonger 30 minutes à même le sol caillouteux et terreux dans la salle d’entrée afin de clôturer son protocole !!!

 

PfPrfff…comprennent rien à la science, ces ignares….d’ailleurs c’est tout sauf un metier facile…

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La La preuve

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  • Charlot, tel le métronome, poursuit son assistance aux équipiers, et par là même sa ligne fit.
  • Babar était aussi là. J’en suis toujours à me demander comment il a bien pu passer le méandre d’entrée ?!
  •  Sandrine, assistante n°1 d’un plongeur –son homme-  ne fait pas que porter les palmes de son homme. Parfois elle en porte aussi ; bref elle plonge. Non, pas la vaisselle !
  • Olivier le plongeur. Objectif du jour, le siphon d’Harakiri. C’est dans le Kâma-Sûtra ça ? Je comprends mieux la présence de sa femme… A ce qu’on m’a dit, même si tout était bien bien visqueux, ça a fait FLOP. On aura, je l’espère, une explication de cet épisode de Vâtsyâyana.

  • Johnny, l’autre plongeur, et évidement assistant n°2 dans le registre primaire, je précise. A l’écouter, à propos de ses multiples activités professionnelles, il vaudrait mieux éviter qu’il plonge car il serait capable de forer, souder, carotter, débiter, faire de la maçonnerie,  et tout ça immergé : j’vous explique pas le ch’ni à descendre ! En bon suisse, il nous a fait don d’une corde pour remplacer la corde à nœuds du Bambou. Cool !
  • Et puis nous : Yo et moi. Matinal qu’il était, Yo s’est essayé au bob à simple avec son Audi au sortir de son logis. D’après lui, y conseille pas : maitrise compliquée, peu directionnel, des sensations oui mais, trop aléatoire…

        Myself. Certains me qualifient d’écureuil. Bonne occasion pour faire l’inventaire et d’une certaine façon de le graver dans l’urgo :

ü  Au bout de la main courante des amonts de Nakanïo ; 7 plaquette + goujons, 1 As, 1 bout de dyneema

ü  Sur la vire de la salle à Lhassa, presqu’en bas du Jumo : 20 goujons nus

ü  Au carrefour bivouac- Lhassa- amonts de Nakanïo : 30m de dynamique, un rack complet pour grimper (dégaines, étrier, crochets, fifi, longe réglable, mousquifs libres, 3 pitons)  8 plaquettes + goujons, 5 plaquettes + maillons, une trousse à spit, un peu de dyneema.

On a donc poursuivit l’escalade des amonts de Nakanïo, ou plutôt fait une traversée en tête de puits qui devient méandriforme. 30m vers le 230° et on rentre dans un vieux fossile qui a été repris : érosion dans des planchers de galets, érosion dans de bonnes masses de calcite, des concrétions dont la (?) colonne de la muraille (3m pour 40 de diamètre). On remonte un petit actif, une étroiture verticale, une horizontale « qui fait schlurp » puis ça reprend du volume et ça va plus Sud. Arrêt au pied d’une belle escalade facile : libre et concrétions pour l’assurage. Prévoir une massette, et un marteau pour créer un chenal pour vidanger la seconde étroiture !

Grosso-modo 100 bons mètres de prem’s, intéressant car fossile,  au contact d’une roche noire glissante tantôt rive droite, tantôt rive gauche : Albien, hauterivien ??? Le gros de l’eau qui arrive se perd dans un conduit impénétrable, mais la suite, toujours un peu active est grande … Coùk’onva ? C’ latopoquildira.

Fin de chantier, on redescend. Au croisement avec Harakiri, grande question : sont-ils passés ? On tourne ça deux trois fois dans ce qui nous fait office de cerveau et on en arrive à la conclusion qu’il faut aller voir ! Arrivé à « la gouille des ébats d’Olive », il ne reste qu’une vague odeur de soupe…

C’est vrai, j’y étais

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On encape, retour et on trouve un petit mot – qui atteste de leur passage-  au nouveau dépôt matos du trou, le fameux croisement où l’on dépose notre matos de grimpe. Il y a là hors crue 2 kits avec bouteilles, palmes, combi. En contrebas, posé et à portée de main, des plombs. Notre demi neurone encore partiellement en activité nous les mets dans le kit. Zam vers le haut ; on retrouve les collègues dans les puits.

Encore une brave virée. Le trou n’est pas à son étiage le plus bas. Putain à la COP 21, c’est pour 10° qu’ils auraient dû signer!!!

 

Cr d’Olivier Lanet « Après avoir descendu les bouteilles il y a 15j, repoussé la plongée la semaine dernière à cause de la crue, aujourd'hui c'est le bon jour !

J'ai métré 120m de fil dans un petit dévidoir; avec le bi4 ce devrait correspondre à mon autonomie. Mais prit d'un doute, si le siphon est long mais reste peu profond, je risque d'être limité par le fil. Aussi confiant, je reprends un second dévidoir de 100m. Avec ça j'irais au bout du monde !

Après une petite balade pour rejoindre le siphon Harakiri, je rassemble le matériel disséminé dans différents kits puis je me prépare.

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L'eau est super claire, bien mieux qu'il y a 15j; ce qui est un bon point.

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Jo m'aide à équiper le bi4L léger que je fixe dans un kit.

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La mise à l'eau est un peu miséreuse car c'est dans la boue liquide.

 

Heureusement j'arrive à la contenir derrière moi, pour  garder la tête dans l'eau claire, et observer le départ du siphon.

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La dune d'argile descend jusqu'à une profondeur de -2m, où elle vient buter contre la voute, ne laissant qu'un passage de 20*20cm par lequel passe l'eau. Mais pour moi c'est déjà la fin.

Avant que la vague de boue ne descende jusqu'à moi, je regarde une alcôve sur le côté droit, mais elle est bouchée.

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Ca y est le rideau est tombé, il fait nuit. Je tends le fil d’Ariane et le rembobine.

Bref un repérage en apnée aurait permis de voir la même chose.

Le point positif c'est que les bouteilles sont encore pleines, et on ne les remontera pas tout de suite. Elles pourront servir pour le siphon du collecteur. »

Guiche Pour compléter ; je crois qu’on aura tout essayé et que le mystère de la chauve-souris restera entier…d’ailleurs… n’était ce point un mirage, une hallu des profondeurs… ?

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J’ai même fait une offrande au siphon en balançant une sardine ( A ne pas confondre avec une Sandrine…). Que dalle, ce siphon n’est qu’une grosse goille qui bouche cette superbe galerie qui assurément continue derrière…A quelques m peut être… tant pis, faudra trouver autre chose..

Cr : Bruno, olivier, guiche

Photos ; Babar, Sandrine, Guiche

Mots-clés: Muraille de Chine

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