collective muraille, potala, amonts droits de l'homme, visite

Massif: flaine

Sortie du 16 janvier 2021

Joueurs:Equipe Charlie/Charlot/Guiche

Equipe martin : Martin/Theo/Flo

Equipe olivier : Olivier/Ulysse/Raf

Pas mal de monde ce matin à la muraille, c’est chouette, et ça répond bien au fameux adage : un trou n’est jamais fini.

Ya encore de beaux objectifs dans cette cavité dont le desequipement n’est pas d’actualité, et ne pourra d’ailleurs être décidé que par l’interclub explorateur (SCMB et SSG) fort heureusement élargi à d’autres hommes de bonne volonté depuis quelques saisons (équipes plongées fond de trou notamment) …qu’on se le dise !

Petit point sur le matos nécessaire au local, un peu décalé par rapport à l’horaire (panne d’oreiller pour un joueur ?). Pas grave, de toute façon c’est pas un couvre-feu aussi stérile qu’inutile dans nos activités de grotteux explorateurs de grands gouffres fort bien ventilés qui va nous mettre la rate au court bouillon. On verra mé…

On arrive les premiers au parking avec charlot, bien déneigé par le chasse neige (de l’utilité de payer beaucoup d’impôts…merci à lui), bientôt rejoints par la martin’s team.

Charlot part devant commencer à tracer dans un bon 60-70 cm de fraiche…c’est superbe.

Pendant qu’on s’équipe dans la salle d’entrée, on donne qq infos à nos jeunes compères, sur l’historique du trou et des explos. Puis plongée au fond ou on descend tranquilou. Superbe étiage.

Arrivés à – 500, au départ du tibet libre, nos destins non Giscardiens se séparent, et on entend rapidement des sifflements et des « yaouh, yaouh… » qui détonnent quelque peu dans la tranquilité des lieux. J’ai une petite idée de l’identité du CGV qu’est en train d’arriver en gare.

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Pendant que Charlot remonte en direction de l’amont pour aller voir si la corde du nakanoî n’a pas trop souffert des crues (et n’est pas attachée), j’attends 5min et En effet, je vois débarquer un CGV (Charlie à Grande Vitesse). Il a fait fumer le descendeur le salopiot….

On rejoint Charlot au depart des amonts du potala, tout en ayant echangé quelques vocalises avec Olivier…de très loin…contexte sanitaire respecté.

On discute et la charlie nous dit…j’ai une idée

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« Pourquoi on ne déséquiperait pas l’actif du nakanoî, qui craint avec les crues qui peuvent toncher les cordes, et qu’on laisserait pas équipée la montée par le potala, moins arrosée… »

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Charlot se marre : « c’est comme au boulot, ces ingénieurs, y en a toujours 1 qui arrive et qui dit, les gars j’ai une idée…et tout le monde suit, même si c’est une connerie »

Bon ok, alors Charlie tu remontes par l’actif tout tout doux en testant et en regardant l’état des cordes et on se rejoint par le fossile

Et c’est parti, on remonte par le potala avec Charlot, en récupérant des rataillons  de cordes à droite à gauche pour permettre au petit de nous rejoindre depuis notre arrêt topo de 2020, juste au-dessus du méandre actif de Nakanoî.

On avait oublié que c’était équipé pointe et première en escalade…donc perfectible…ça frotouille dur en monogoujon sur de la 8.5…pas cool… va falloir reprendre l’équipement

Et surtout on avait oublié que le haut est un gros tube fossile qui à la remontée s’avère être une vraie grosse savonnette, sans prise de pieds, ou on progresse comme un suppositoire huileux dans un rectum vaseliné… Ambiance et jurons sont de mise… faut pas toujours écouter les ingénieurs

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On rejoint le jeune qui patiente (et prend racine) au sommet du méandre…

Trop tard pour changer le scenario, il a déjà déséquipé l’actif.

Va juste falloir tenter une traversée rockandrollesque en grand écart au-dessus de la 1° longueur du puits.  C’est chaud bouillant mais ça n’a pas l’air de le perturber …on amarre la corde en double sur l’amarrage prévu pour le rappel, Charlie double de son coté sur 2 AN de fortune, juste au cas où… et part en grand écart sur rampe zippante… trop facile…

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Petite collation, redescente boueuse devant l’heure qui tourne…

Et on attaque la remontée des puits…et la douche froide… A la 2° longueur du jumo..je me retrouve en sueur, mal de tronche, sans peps, mal dans tous les muscles, une vraie loque, un vieux diésel sans turbo.

Mais kecepassetildonc ?

Ah oui…je me suis fait vacciner, comme tout bon soignant ayant passé la cinquantaine, contre le Sarscov2  72 h avant…et comme j’avais aucun effet indesirable jusque la (meme pas mal), j’ai joué …et perdu

Donc un bon conseil à suivre pour ceusses d’entre vous qui se feront vacciner dans les prochaines semaines (seul moyen de se sortir de ce merdier, vu qu’on bloque l’immunité collective naturelle en séquestrant et sacrifiant la jeunesse, solution pourtant judicieuse sous réserve de protéger les anciens (qui eux, votent)) : « quand contre covid tu te vaccineras, we canapé tu feras"

Après quelques roupillons sur les cordes en remontant, réveillé par un Charlot goguenard mais patient (merci Charlot), on finit par sortir pas bien vite et donc en plein couvre-feu… mais ça je m’en tape… au moins la route est libre, pas de tabané en audi quatro qui font les cons dans la montée de Flaine. Y a du bon

Rentrée au chalet ou on va attendre les jeunes autour d’une bonne raclette, histoire de recharger les accus.

Une sortie à vite oublier

Guiche

Cr équipe martin

Samedi 16 janvier 2021

Théophile Cailhol, Flo Maurin et Martin Kern

Première sortie à la Muraille pour moi cette année. L'objectif est d'aller voir la suite des escalades réalisées en 2019 avec Lara au bout de l'Amont des droits de l'homme. Je motive facilement Théophile qui ne connait pas encore la cavité, toujours partant, surtout quand il y a de la première à la clé. Flo se joint à nous, ça permettra de lui montrer que la spéléo c'est pas que les méandres exiguës de la Chartreuse.

Le rdv est pris pour 7h à Annecy. 7h15, mon téléphone sonne et Théophile me sort brutalement de mon lit. Mon réveil a décidé de faire grève ce jour là…

Passage chez le Guiche pour attraper un peu de matos, arrêt au stand boulangerie pour refaire le plein et à 10h tout le monde rentre sous terre. Guiche et Charlot se joignent à nous pour la descente. Nos chemins se séparent au bas du Jumo. Eux partent en direction de Nakanoeïl déséquiper une escalade et nous, du bivouac, vérifier qu'il n'est pas occupé par une bande de squatteurs venus se confiner du covid21. (Eh oui, le temps passe ! )

La mission accomplie, on s'en va alors vers l'amont. La boue est toujours au rendez-vous et les différents passages ne l'ont pas rendue moins collante… Le haut des deux escalades de 14 et 12m est rapidement atteint et le boulot peut commencer. Deux suites apparentes s'offrent à nous, un amont et une lucarne un peu en hauteur. On choisit l'option la plus évidente et la corde est jetée dans un premier puits de 10 mètres. On lève la topo tout en progressant, pendant que Flo immortalise chacun de nos gestes avec son appareil et ses lampes de toutes les couleurs.

Le haut de l’E12

3 Le haut de lE12 Copier

               Vu du dessus

4 Vu du dessus Copier

 

On franchit un R5 puis un pan incliné. Un boyau d'une quinzaine de mètres débouche sur un ressaut où on aperçoit une corde pendre… Nous avons en fait jonctionné entre l'E4 et l'E2 précédent notre escalade de 14m.

Retour donc à la case départ.

A noter que le rocher est très noir et que de jolies concrétions décorent les parois. Quelques petites excentriques pointent aussi leur nez par endroits.

La suite c’est par la

5 La suite cest par là Copier

3 mouvements sur étriers permettent d'accéder à la lucarne aperçue précédemment qui débouche sur un volume un peu plus conséquent. Une suite de ressauts sont alors franchis en libre, suivant une diaclase. En haut d'un R5, celle-ci est interrompue brusquement par une suite de deux coudes à 90° qui donnent accès à un boyau très concrétionné, de dimensions quatre pattes-ables.

La tasse à café

8 Et la tasse à café Copier

Sapins d’argile

7 Sapins dargile Copier

 Un léger courant d'air soufflant est perçu. Un filet d'eau s'en échappe, c'est celui que l'on retrouve dans l'E14.

6

6 Copier

 

Le nil,  l’eau s’écoule par la

10 Le Nil leau sécoule par là Copier

Elle vient de la

11 Elle vient de là Copier

 Lors de conditions moins sèches, celui-ci coule plus fortement. (Testé et approuvé, puisque les escalades de 2019 ont été réalisées sous une douche continue !) Il ne doit cependant pas dépasser un certain débit car aux abords de l'eau sont présentent de très petites concrétions ainsi que de fins dépôts de calcite sur les bords des bassins.

Dépôts de calcite

13 Dépots de calcite sur le bord de leau Copier

En poursuivant le boyau, le plafond s'abaisse et le sol se creuse pour laisser place à un bassin. D'abord à hauteur de cheville, puis de bottes, de genoux, de cuisses, de bassin… Je me suis arrêté là!

Le plafond s’abaisse

12 Le plafond dabaisse leau augmente Copier

Extreme amont

9 Lextrème amont Copier
La suite est observable sur une dizaine de mètres, il faudra par contre se mouiller jusqu'aux épaules. Ça vaut le coup de voir le report topo et de peser l'utilité de la chose avant de jouer les canards…

video

On fait demi-tour ici, déjà bien en retard sur notre horaire.

A 20h tout le monde est dehors.

Détour par chez le Guiche où une raclette nous est proposée. Les estomacs crient "oui !" mais la raison nous rattrape. Il est 21h30 et certains doivent remonter sur Champagny et être dans la dameuse à 6h le lendemain matin. Pas sûr que les traces de ski de fond soient bien droites…

Ah oui, tiens, et le couvre feu ?

Martin

Cr équipe olivier

Un rapide CR, à 10h00 sur le parking avec Raf et Charlie (SCMB) + Ulises et moi (TECKEL)

Grace à la trace faite par les courageux de l'équipe matinale on arrive aisément à l'entrée.

On se fait un rétroplanning pour arriver à 18h à la maison : -2h de route -1h de change/marche retour -2h de remontée = début remontée à 13h00

Olà il est déjà 11h30 ; ca va être court !

Charlie file devant, on abandonne Raf en haut du Sumo et on file à la salle à Lhasa avec Ulises. Un contact oral avec l'équipe "Guich/Charlot ?" et on file faire une photo en 3 minutes à la rivière avant de remonter express.

Pas le temps de visiter les escalades ni de passer au bivouac.

Au final j'aurais mis 2h30 à remonter, et suis arrivé à la maison avec 1/2h de retard...heureusement sans croiser de bleu.

Olivier

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