30 Janvier 2015/jonction galerie hara-kiri /Tibet libre par le puits Nakanoî
4 Participants : Christian CHARLETTY, Patrick GUICHEBARON, Olivier LANET et bruno SOURZAC.
Objectif : jonction puits NAKANOI méandre du TIBET LIBRE
Allez ce coup-ci, on est bien décidé à en finir avec ce foutu méandre des amonts de Confucius. Les reports topos du we dernier nous confirment une jonction imminente entre le puits NAKANOÏ (celui de Bruno va beaucoup mieux, merci) et les amonts du Tibet libre. Il nous manque un peu plus de 30 m en Z et 40 m en distance environ.
Du coup, surs de notre coup, nous décidons de déséquiper l’escalade du méandre avant de replonger coté jonction. C’est un peu gonflé, car si on rate notre coup, ….et ben on va y passer la nuit. Mais bon qui ne tente rien n’a rien.
Je pars devant avec Olivier pour lui montrer la galerie hara kiri, faire quelques photos, et avoir son avis de plongeur sur le siphon suspendu, pendant que Charlot et Bruno attaquent le desequipement. Nous sommes censés les rejoindre pour leur donner la main.
Je remonte ce foutu méandre avec la joie de penser que c’est la dernière fois qu’on se le fade. Du coup, il ne parait pas si pénible. Comme quoi le cabiolon…
Voici quelques photos du bout de la galerie Hara kiri
Joli volume, non ? derrière le ressaut, se trouve le siphon
Voilà l’objet du délit. Olivier me dit que selon lui il est peu alimenté et lui parait plongeable. Avec un peu de chance, c’est quelque chose de ponctuel qu’on pourra desiphonner.
Une petite idée des volumes, au retour, en suivant le sens d’écoulement de l’eau dans la galerie.
Nous arrivons au carrefour de la jonction avec le méandre Confucius pour tomber sur les collègues qui ont finis le deséquipement. De vrais guerriers.
Du coup, on part sur la pointe, Bruno devant, Olivier et moi à la topo, et Charlot qui ferme la marche, bien chargé comme une mule avec des kits de des équipement.
On rejoint Bruno au sommet du puits NAKANOÏ. IL a déjà descendu une première longueur de 10 m jusqu’à un gros palier, et attaque un impressionnant travail de purge.
Charlot nous rejoint.
« C’est noir la dessous, pis J’y reconnais rien…t’es sur qu’on s’est pas gouré sur la topo ? »
Quel farceur ce Charlot. « Je peux jeter le caillou ? »
Comme on fait son lit, on se couche .BROOOOOOMMM !!
Bruno au sommet d’une longueur de 30m dans le puits NAKANOÏ (lui en a 2 maintenant).
Un sac de nœuds.
Allez zou, dré dans le pentu.
Un frac, une dev, il touche le fond et nous balance : « c’est tout bon, y’a un point qu’est marqué. »
Ça y est, la jonction est faite. Nous sommes dans les amonts du Tibet libre, nous nous étions arrêtés au bas de ce puits en février 2008 (cf cr du 16/02/2008) quand nous avions découverts avec Charlot et Dav ce réseau du Tibet libre.
Sympa, on a trouvé un accès bien + sympa à ces galeries suspendues.
Cela ouvre de belles perspectives pour de nouvelles aventures.
Nous redescendons en direction du bivouac, bien chargés des sacs de deséquipement.
Je fais un aller-retour flash au bivouac pour aller récupérer un peu de matos, et en remontant croise mon Bruno qui me dit aller au bas du Gengis KHAN à – 700 pour aller changer une longueur de corde tonchée. Ce garçon m’impressionnera toujours. « Fais pas le tabanné et sois prudent, hein… »
Je rejoints Olivier et Charlot, on mange et on remonte tranquilou (comme d’hab quoi).
Arrivés au sommet du sommet vers – 100, on entend un hululement sous nos pieds. J’attends Charlot qui sort du puits et on regarde l’heure en rigolant : «ah ben oui, c’est l’express Sourzacien de 22 h qui remonte à Mac 12. A mon avis, il a rencontré le mange pierre (celui qui creuse la cavité) qu’a du essayer de le bouffer, mais notre ami n’est pas comestible.
Il nous rattrapera avant la salle d’entrée, s’étant tapé un p’tit – 800 pour garder la forme…
Bien belle sortie en tout cas, qui a bien fait avancer notre connaissance du réseau, et ouvert des perspectives sympathiques pour de futures explos. A suivre donc
Arvi Pâ