solo au nakanoi
gouffre de la muraille de hine
31 decembre 2015
bruno Sourzac
Au-dessus de Nakanoï …
Un 31, que la journée peut sembler longue si l’on n’a pas de petits fours à tartiner.
Finalement, après divers bricolages à la maison, la muraille m’avale vers 15:30. Ayant tout mon matériel au carrefour de la salle Lasha, je n’emporte que quelques goujons courts et une mèche de 8 customisée. « Par chance », mon marteau « rangé » sur une étagère est à côté du matos !
Après avoir solidement attaché la corde autour d’un gros bloc, j’attaque par 4/5 m en libre. Un piton, un becquet et j’artif. Spit de 8, lunule naturelle, becquet, crochet, il serait raisonnable de mettre un bon point. J’opte pour un goujon et commence à forer en tapant sur mon tamponnoir du pauvre, à savoir une mèche de 8 sur laquelle j’ai duck-tapé une poignée. Ce n’est pas super agréable d’autant plus que la mèche est courte. Pour finir la poignée se désolidarise… Ma main gauche s’en souvient ! Mais bon, comme dirait l’autre : balle neuve. La suite, tout en purgeant, m’offre des amarrages naturels puis ça finit en libre. Ouf ! Je couple un cablé avec un spit pour y fixer la corde sur la plateforme atteinte, et j’essaye d’observer la suite. Je sais pas si c’est le « brouillard » que je génère ou ma foutue lampe, je ne vois rien. Je redescends chercher une statique pour la fixer. De nouveau en haut, avec un peu plus d’attention, un méandre semble partir au départ d’une lucarne. Cool, ce sera pour la prochaine sortie sinon, je risque de rater les douze coups.
La meilleure auberge de retour d’explo (chut !), perdue dans un petit hameau nommé Ballancy, semble éclairée : Y aurait-il quelques spécimens connus ? C’est à bras ouvert (enfin, après avoir été redirigé vers le stand lavage justement flambant neuf…) que je suis accueilli. Et comme ils se sont quelque peu attardés sur divers breuvages pétillants du début, c’est la fête aux papilles.
MERCI A CETTE NOUVELLE FAMILLE ( !) ET DES PREMS TOUT AZIMUT POUR 2016 !!!
Mots-clés: Muraille de Chine