Sortie du 9 Août 2014

8 Participants : David CANTALUPI, Christian CHARLETTY, Odette CHARLETTY, Patrick GUICHEBARON, Charlie GUICHEBARON, sophie GUICHEBARON, Patrice JOUX et bruno SOURZAC. 

Objectif : desequipement de l'AR6

Depuis le temps qu’on en parle : l’AR6, c’est l’arlésienne au sniper, sa jeunesse, son dépucelage de trous (heu…pas d’embrouille hein ?)

 Les dernières sorties remontent à 2005. Elles ont failli mal se finir, un équipier s’étant coincé dans une étroiture pendant quelques h, pendant que ses collègues, bien ebouéllés, hésitaient entre déclencher les secours (mais pour faire quoi …) et un soutien moral au coincé, seule possibilité plausible … car même en rêve, cette étroiture était vraiment impénétrable.

Bref, cela a sonné le glas de  la fin des explos de ce gouffre, qui depuis le début a suroccupé des membres (actifs) du club persuadés qu’après chaque puits descendu se continuant inlassablement par un méandre impénétrable à mettre au gabarit, ils allaient enfin trouver le graal … beaucoup d’énergie dépensée et un drame évité, parfois il faut savoir renoncer.

 

Donc deséquipement ! Car ils en avaient amenés du merdier les anciens : despellesdespiochesdesseauxdesbarottesdesmassesdesburinsdufildesbitesàcarburedespiedsdebichedesburnesdecerfsdesechellesdescordesdesechellesdecordesmaison…et surtout une flopée d’amarrage inox, ce qui, pour notre pauvre club au bord du dépôt de bilan, sans le sou (ben ouais on n’est pas discipline olympique et nos grolles sont des bottes et pas des crampons destinés à pousser le ballon au fond…si encore c’était un ballon de rouge au fond du gosier, pourquoi pas ?) est un véritable trésor de guerre.

Donc montée de bonne h au col des Annes (j’aime bien quand on l’écrit comme ça, surtout à proximité des carmélites…), progression boueuse dans un chemin tout caoué, et arrivée à l’ ancien camp du SCMB. C’est vrai que le coin est assez magique, normal  qu’ils s’y soient attachés les anciens.

L’entrée est une magnifique conduite forcée taillée dans l’urgonien, très confortable. Au bout, un passage désobstrué et donc venté débouche au sommet d’un P20 qui surplombe une très belle salle. Je comprends mieux pourquoi certains y ont crus et passés leurs we.

La suite est nettement moins sympa : on plonge dans une goulotte étroite qui donne sur un petit puits permettant de traverser l’albien. S’en suit une série de puits dans le sénonien, dont les départs ont tous été travaillés. Belle constance !

Ce réseau jeune nous amène jusqu’a – 200. Une équipe ira finir la topo et butera sur l’étroiture ou le collègue, en 2005, a passé quelques h délicates. Nous remontons en déséquipant chargés comme des mules, en pestant sur l’étroitesse des trous des aravis.

Platé à coté, c’est que du bonheur….

 

A l’extérieur nous retrouvons Sophie et Odette qui se sont paumées et ont été sauvées par le flair à Chabal qui nous a retrouvé (brave bête). A moins que ce soit l’inverse ?

Rentrée sous la pluie (saloperie d’été) chargés comme des baudets.

Casse-croute fort sympathique à la cheminée du col pour clore cette sortie désequipement. Bonne chance aux équipes susceptibles d’y retourner…mais il faudra y mettre de gros moyens.

A+

Guiche

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Toc toc ?

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