Sortie du 31 janvier 2013

Après les pointes quelque peu déstabilisantes désapointantes et navrantes  des we précédents, nous ayant conduits à la conclusion que notre plus bel espoir bronchique et ventilé de court circuiter ce foutu siphon de – 850 avait l’aspect d’un état de mal asthmatique,  puisqu’il s’agissait à priori d’un simple bouclage, nous décidons, dans un souci de ne rien laisser au hasard, de revoir la zone fossile découverte l’an passé, à la cote – 720, et de voir si, des fois, les points d’interrogations ultimes et légitimes laissés au cours de l’exploration de cette galerie chapajool , ne nous réservent pas quelques bonnes surprises (ouf).

Cela dit, Le premier point noir de la journée est météorologique. Dans son bulletin de situation générale et évolution du 29/01 au 03/02, météo cham annonçait initialement pour le jeudi 31/01 des t° en baisse ( ?) et pour le vendredi 1°des éclaircies le matin avant l’arrivée d’une perturbation active par l’ouest avec vents tempétueux en altitude. Pour le samedi 2, passage d’un front froid avec neige vers 800m…

Résultat : le vendredi à 9h, au rencard du pmu aux carroz, …il pleut. Pluie fine et modérée qui nous accompagnera jusqu’à l’entrée du gouffre à 1610 m d’altitude.

Attentifs et concentrés, rassurés par l’évolution qui annonce le retour du froid, nous décidons de nous lancer dans la cavité, avec l’arrière-pensée d’un demi-tour stratégique et indispensable si nous constatons que les puits à la descente sont trop arrosés.

Et en parlant d’arroser, je propose à mes petits camarades, une fois n’est pas coutume, de servir la science et les explorations physiologiques dans la joie et la bonne humeur en les équipant de capteurs de fréquence cardiaque qu’il faudra légèrement humidifier….des fois qu’on reste tout sec sans jamais mouiller le maillot.

 

Certains semblent même y prendre un certain plaisir….

Le même certain est tout fier d’arborer son matos tout neuf jamais servi sorti tout droit des réserves  du vieux campeur (pub). Ce matériel, miniaturisé, a l’air tout croet dans les pognes du charlot.

Vers 11 h nous attaquons la descente des puits. Petite pause stratégique au bivouac puis départ vers le fond du réseau. Le point clé est la zone qui va de – 500 à – 700 avec quelques puits qui peuvent être délicats à négocier en cas de crue (puits du lotus puis du confetti) et enfin le célèbre et ténébreux  P100 du gengis khan le bien nommé, noir, tout droit et très raide (comme la justice) – rien à voir avec le puits Strauss Khan, un lointain cousin, qui lui a plutôt des problèmes avec sa raideur mais surtout avec la justice .

Le débit de la rivière du Tibet libre est un peu plus important qu’en plein étiage, mais il n’y a vraiment pas de quoi fouetter une chatte.

Nous déjeunerons vers 14h 30 à la salle de la table à – 700.

Chacun son truc, Charlot mange local en restant dans le  concept du méandre strasbourg pekin ; Fabien mange dauphinois (gratin et pain aux noix ?) et steph de la cochonnaille du sud-ouest (à moins que ce ne soit du canard ?) suivi d’un riz au lait. Pour moi, ce sera sandwich aux pates…

Départ vers la pointe, ou nous faisons 2 équipes

Charlot et Fabien vont  récupérer le perfo et les cordes au début de la galerie fossile des chinoiseries et de la suite explorée les we derniers

Steph et moi attaquons les objectifs du jour dans la galerie chapajool

Nous sommes à – 746 m et Steph refait sa lampe pendant que je peaufine ma préparation mentale.

Nous partons sur l’amont de la galerie chapajool, qui devrait nous permettre de jonctionner avec la première rivière (tsangPo).

Mais rapidement il nous faut déchanter. Apres 2 visées, et une étroiture, nous ne progresserons que de 22 m sans pouvoir rejoindre la rivière pourtant toute proche (10-15m ?), une coulée de calcite nous barrant le passage. Demi-tour.

 

Nos compères nous rejoignent pour attaquer le 2° objectif du jour qui est une escalade dans une très belle arrivée en rive gauche de la galerie chapajool.

Voici le départ de l’objectif

 

Je pars en escalade sur la première longueur, assuré par Fabien.

Au bout d’une quinzaine de mètres je trouve une belle plateforme ou les collègues peuvent me rejoindre.

Fabien encape la suite, en direction d’une hypothétique galerie,  pendant que Steph et Charlot suivent en relevant la topo.

Nous retrouvons au passage de très belles marmites qui nous indiquent que cette faille est ponctuellement active.

Je rejoins Fabien dans une zone ou il devient nécessaire de ressortir la corde, ll part en tête et je l’assure.

Rapidement, la faille se verticalise, et nous décidons de renoncer, demi-tour. De gros galets de grès sont coincés dans la faille

Hé oui, ça ne rigole pas tous les jours…

 

Petite pause repas, puis nous décidons d’aller jeter un œil dans les amonts de la 2° rivière (collecteur ?) en prévision d’une prochaine visite. L’ambiance est magique, nous arrivons au pied d‘une cascade dont la base génère plusieurs diffluences (pas très engageantes…).

Nous parvenons à remonter sur les côtés de la rivière et atteignons le sommet de cette cascade.

 

Ambiance garantie, gros débit assuré…mais nous n’irons pas plus loin sans corde…

 http://youtu.be/O0ZS_jTAiWg

Fin du match, nous décidons de remonter tranquillement au bivouac

Au puits des puceaux, un doute m’habite… si, si j’ose ! La rivière est manifestement en crue. Heureusement cette portion est équipée hors crue… ce qui ne nous empêche pas d’être rapidement  très humides... . Car figurez-vous qu’il roille, et que les marmites ou nous avions pied d’habitude débordent d’affection et qu’il nous faudrait des bottes à mi-cuisse (des vaders et non des bottines, quoi…) 

Le point de non-retour potentiel est le gengis khan. Enorme P100, impressionnant, heureusement équipé hors crue depuis la première mythique du 30/12/2008.

L’ambiance est impressionnante depuis le bas, une pluie d’embrun chagrin nous tombe sur le groin. La rivière du Tibet libre en crue descend par vagues dont le souffle, dans la dernière longueur  du puits,  nous éteint l’aceto . Les copains au-dessus ont l’air de progresser, donc on encape et attaquons la montée. La première longueur en remontant est sous la pluie mais pas sous la cascade, le reste est bien hors crue.

Comme le jeune gengis khan, nous remontons avec abnégation

Au sommet, je retrouve le Steph, et le puits du confetti dont la remontée nous promet un joli concours de TShirt/combis mouillées (mesdames, du calme !)

Mais je laisse à mes compagnons le soin de-vous conter leurs impressions…

Voici le cr de Fabien« Bizarrement, je m'attendais à souffrir plus que ça aujourd'hui, et comparé à ma précédente sortie de reprise avec Olivier à -500 ou les courbatures m'avaient accompagnées quelques jours, je me porte à merveille. Les 9 heures de dodo auront surement été bénéfiques.
Pour le reste, ça a été un plaisir de parcourir à nouveau le fond dont je gardais un très beau souvenir.
La remontée des premières longueurs du Gengis Khan au bout d'une corde au milieu de nul part et à côté de cette énorme chute d'eau à peine éclairée par ma duo restera pour moi l'un de mes plus beaux moments sous terre.
Par contre, il y a trois obstacles qui pourraient être améliorés. Le premier est le puits ou on a posé une déviation qui faisait frotter 1m sous la tête de puits. Un fractio décalé à droite pourrait peut-être réduire le souci.
Le deuxième est le puits avec un guidé, qui serait a rééquiper dans le fossile d'après ce que vous m'avez dit, parce que la, il fallait se taper les 5 derniers mètres pile dans le jet d'eau.
Et le dernier vraiment pénible était le ressaut équipé sur la droite avec la dev qui nous oblige a traverser un gros rideau d'eau.
Etant habitué à faire du canyon et aimant la flotte ça ne m'a pas tant dérangé, et j'ai même trouvé ça plutôt joli, mais il est évident qu'il n'en fallait pas plus car j'aurai pas du tout aimé passé une journée de plus sous une couverture de survie ! »

Celui de Steph

« 23 heures, nous décollons du fond, Fabien en tête. Je lui emboîte le pas.

Quand je débouche au-dessus du Foron du Bonheur, le bruit est inhabituel. Un rapide coup d'oeil à la rivière me permet immédiatement d'apercevoir le bouillon qui y déboule. Un petit coup de stress m'envahit aussitôt car je visualise en un éclair tous les passages en crue.

A cet endroit, le fond du méandre c'est Aqualand : on ne peut plus mettre le pied au fond au risque de se faire déstabiliser par le courant. Donc on progresse en oppo, et c'est beaucoup moins confort.

Plus haut, la cascade dans le puits des Puceaux est dantesque. Heureusement que c'est équipé hors crue.

En amont de la Jonction : le débit se divise en deux, mais il est toujours impressionnant. Puis on laisse de côté l'affluent du Tibétain Jovial : là encore il reste pas mal d'eau dans le méandre Strasbourg-Pékin, et comme celui-ci n'a pas vraiment d'affluent, ça signifie que toute cette eau débaroule par le Gengis Kahn... Dans ce méandre, pas d'autre choix que de marcher au fond. Heureusement, il y a botte, mais je remarque le niveau de mise en crue (certainement au printemps) : si nous nous y trouvions à ce moment-là, nous aurions de l'eau jusqu'aux genoux. Progression impossible.

J'arrive en bas du Gengis Kahn. Une cascade de paquets d'eau s'abat au fond. Je jette un coup d'oeil à Fabien, qui a déjà bien entamé la première longueur, puis je retourne me mettre à l'abri dans le méandre, en attendant que ça se libère.

La remontée de ce P100 est royale malgré le niveau d'eau, grâce à l'équipement hors crue. On ressort trempé par les embruns, mais on n'est jamais en danger.

Plus haut l'histoire est différente. Le puits du Confetti n'est pas équipé hors crue. Quelques acrobaties permettent d'éviter l'eau sur le bas, mais on est obligés de se mouiller sur les 5 derniers mètres.

Un peu plus haut, le petit ressaut qui éclabousse un peu en temps normal est maintenant un mur d'eau de trois mètres de haut. Fabien s'engage sous le bouillon : ça ne fait pas envie ! Pour ma part je parviens à grimper les deux premiers mètres en oppo sur le bout des orteils, ce qui me permet de ne me mouiller que les jambes.

Il reste le puits du Lotus. Malheureusement le rappel guidé ne fait pas tout : la cascade se jette dans le vide avec élan, et coule en plein sur la corde, à deux mètres de la lèvre du puits. C'est la douche. Quand je pense que j'ai réussi à ne pas me mouiller les pieds dans le Strasbourg-Pékin...

Nb :Le puits du lotus est un P14 qui débute à la cote – 520, bien arrosé, et pour lequel un rappel guidé a été mis en place en début de saison …au cas où …c’était prémonitoire, car là où le frac était placé, il aurait été probablement infranchissable dans les conditions antérieures…

Et pour la douche dans le puits du lotus, il faut un gel adapté du même nom (séquence pub). Il est vraiment regrettable que la mam’zelle Louise de la pub ne fasse pas de speleo…

Oups…

La remontée du Tibet Libre est tout aussi dantesque, mais on s'en fout : le bivouac est à portée de main.

Ah, non, il reste le petit pipi au niveau de l'amont des Droits de l'Homme. Là c'est un gros robinet d'eau froide qu'on ne peut pas éviter.

Evidemment c'est aujourd'hui que j'ai oublié ma sous-combi de rechange !

Pendant que les copains se contorsionnent pour enfiler leurs habits secs sans poser le pied dans la boue, je tente de sécher patiemment.

Quand on se glisse mouillé dans le duvet, forcément la nuit n'est pas bonne, mais comme nous prolongeons la nuit de cinq heures en attendant une décrue significative, je suis presque sec à l'arrivée...

Une bonne leçon pour spéléo inconscient ! »

Et celui de Charlot.

« A chaud dans le feu de l’action, si l’on m’avait interrogé à brule pourpoint, j’aurais annoncé froidement :”Y’a pas l’feu au lac”, gardons la tête froide, restons de marbre, et analysons la situation.

Le bruit des rivières omniprésent dans la galerie fossile Chapajool, je l’avais remarqué mais sans plus.

Je me demandais si l’année dernière on avait fait attention à ça.

L’incursion dans l’amont de la rivière Jaune, avec ce débit impressionnant aurait dû nous alerté, mais le spectacle était tellement prenant.

Le réveil c’est fait en arrivant au-dessus du Foron du Bonheur. Jamais je ne l’avais entendu gronder comme cela.

Et en mettant pieds au-dessus de l’eau, pas dedans car il y avait des risques ce W.E., la réalité nous a rattrapé.

Nous étions en train de prendre une crue comme l’on dit.

Réfléchir, il faut réfléchir.

Qu’est-ce qui se passe dehors, bordel !!

Qu’est-ce qui va nous bloquer dans la remontée au bivouac.

Déjà le débit va se diviser à la jonction et puis ensuite à l’affluent du Tibétain jovial dans le méandre Strasbourg-Pékin. Ça c’est positif.

Le Gengis khan en principe devrait  passer, l’équipement est bien décalé, sauf si il y des arrivées au plafond. On le saura rapidement.

Le puits des confettis n’est pas long et n’est pas vertical, les derniers mètres seront peut-être humides.

Le ressaut suivant est court et devrait mouiller, mais bon...

Reste le puits du Lotus. Heureusement que Dav a  installé une tyrolienne. Pas très pratique, mais on évite l’eau, sauf peut-être à la fin.

Les copains sont déjà dans Gengis khan quand j’arrive au pied en fermant la marche.

Ouf, ça passe.... mais ça mouille dans les deux premiers frac. Grosse pluie tropicale, la température en moins.

Le plus gros morceau passé, je suis confiant pour la suite.

Le confetti et comme je l’imaginais, les derniers mètres  trempent le slip.

Nb : Pour info le puits du confetti est un P17 dont la base est à – 580, à contre paroi, et arrosé (vous l’aurez compris)

A ne pas confondre avec une pluie de confettis qui ressemble typiquement …à ça

 

Ben quoi, y’en a qui n’aiment pas la Hot couture ?

Bref reprenons

C’est le petit ressaut  juste après qui a été une vraie merde à passer.

Dommage d’avoir déséquipé les puits dans le réseau Feng shui, on aurait été au sec ensuite jusqu’au bivouac.

Dans le Lotus la tyro a bien marché. Sauf pour moi. Je ne me suis pas longé assez court sur la tyro.

Bilan : une douche sur deux mètres et une tasse d’eau de fonte.

Reste à filer au bivouac se changer, se restaurer et faire dodo. Il est environ 3 h du matin. Dodo pas trop, le bruit de la rivière, malgré les bouchons d’oreille, rappelle que l’on n’est pas encore sortis.

Et donc les réflexions vont bon train dans la cabeza.

Combien de temps encore, est-ce que ça passe quand même dans les grands puits du Jumo et du Sumo, est-ce que les familles et les copains sont inquiets.

Les heures passent et rien ne change avant 9h du matin lorsque Stèph remarque que la petite arrivée d’eau, où l’on se sert pour les boissons, a baissé d’intensité.

Bon signe mais il faut attendre encore. A midi la décrue est nette, ouf...

ça va encore mouillé mais on sortira. Retour à la civilisation en début de soirée, avec 3 litres d’eau dans les affaires trempées et quelques heures de retard.

Les copains et les familles commençaient à s’inquiéter. Dav et Gus organisaient une équipe pour venir à notre rencontre. Merci à eux.

Avertissement sans frais. »

Bon, vous l’aurez compris, on a  eu chaud aux fesses (et froid partout ailleurs). Je crois que nous n’avons jamais remontés  ces 3 derniers puits de manière aussi tonique…

Arrivée au bivouac, on prend une petite douche….…. Ha non, ça s’est déjà fait…

 

Et puis après avoir mis des fringues sèches (sauf pour Steph, quel guerrier !)

 On va se réhydrater +++ (c’est bizarre comme cette aventure nous a donnée soif) ; car comme vous le savez on peut être sérieusement déshydraté dans un milieu fort arrosé

 

On met la viande dans le torchon  vers 3 h du matin…

 …Et sommes réveillés  vers 6 h par le bruit des galets dans la rivière (malgré les bouchons d’oreille) et une bonne envie de pisser (quand on fait couler un robinet, cela déclenche immanquablement la miction)

Steph s’équipe prudemment

 

Je le rejoins avec du matériel de secours au cas où

 

La rivière du Tibet libre est en grosse crue, nous sommes condamnés à attendre …et à faire une grosse grasse mat…)

Lever à 9 h, bidouillage de lampe, la rivière est encore grosse mais semble légèrement décroitre. C’est encore trop tôt pour jouer les brafagoilles

Vers 12h, enfin, nos 4 bagolus  s’emourgent et se mettent doucement en action, sens dessus- dessous

D’ailleurs, devinette, que représente la photo ci-dessous ?

1/La femme de chambre du bivouac 4 étoiles revêtue de sa  panosse ?

2/Un pattier en vadrouille ?

3/Un accordeur de snaille jouant du Bach?

4/Un Charlot en burkanette ?

Ecrire au webmaster qui vous répondra (peut-être)

Nous remonterons donc to plan…la décrue est amorcée.la progression dans le  méandre du  tibet libre nous rassure quelque peu. Néanmoins la remontée du jumo se fera sous une bonne roillée, tout le puits déverse une averse perverse.

Nous arrivons au sumo, en perdant quelques affluents au passage. Remontée to plan ? le relevé des cardiofrequencemetries montrera que le Steph ,  tel un chat botté (et donc n’aimant pas être mouillé) fera quelques excès de vitesse  fort bien identifiés pour éviter que des renvois d’eau inopportuns ne lui mouillent sa burie tout juste humide de la nuit passée…

Sortie du gouffre vers 18 h après avoir passés plus de 31h sous terre. Arrivée aux voitures ou nous sommes arrosés par une pluie (encore ?) de messages sur nos mobiles, un tantinet inquiets…heureusement que la décrue fut finalement assez rapide. Les copains en surface (qui eux voyaient ce qui se passaient) et les collègues du ssf étaient dans les starting blocks. Merci à eux.

Moralité :

Ce merveilleux gouffre est un piège absolu, car redoutablement actif en toutes saisons (c’est une perte de gros calibre)…

visitable exclusivement en période d’étiage hivernal, il peut rapidement se mettre en crue lors de redoux ponctuels, même en plein hiver, et devenir rapidement très peu fréquentable et particulièrement dangereux …

la prudence et la méfiance des explorateurs  se heurtent  aux difficultés réelles et profondes rencontrées par les  sites météos  à certaines périodes pour  prévoir avec précision et fiabilité précipitations et variations de température.

A défaut, on teste, en se disant qu’on fera demi-tour si des signes inquiétants sont relevés à la descente…

Sauf que chacun sait que pluie sur neige = effet tampon avec relargage potentiel dont il est difficile (impossible ?) d’estimer le volume et le timing.

Donc méfiance, méfiance absolue. Ce fût effectivement un avertissement à peu de frais qui nous a permis de tester nos réactions, notre état de forme et la solidarité de l’équipe.

A bon entendeur…

Guiche

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