J'ai fait une sortie en semaine, pendant mes vacances, pour initier un collègue de travail, à la spéléologie. Comme le gouffre du mikado était équipé et qu'il ne devait plus l'être, nous nous donnions rendez-vous à Maglant vers 13h.
Rapidement changer au bord de la route, nous voila partis. Mais pas loin ! Une autochtone s'empresse de nous presser de questions : -Vous aller grimper ? Par ce froid ? Z'avez pas peur ? Et le vertige ? Etc, etc. Comme nous sommes des garçons polis et serviables, nous nous empressons de d'éclairer sa lanterne :-Nous spéléo ! Nous aller Mikado !
Devant tant de charme apparent, elle se propose de nous accompagner jusqu'au raccourci dont nous ignorons l'existence, car il nous à été caché par nos collègues, peut être l'ont-ils oublié. (Avec l'age, je leur pardonne)
Nous voila donc perdu au milieu des bois ou l'on finit par se demander si se raccourci n'est pas un "rallongeci". Monter, descendre, -Mais putain j'le r'connaît pas c'bordel de ch'min...
C'est donc 3/4 d'heure plus tard mouillé de chaud et les pieds gelés par la neige que nous arrivons au trou.
Le collègue à l'habitude des cordes et il ne nous faut pas longtemps pour arriver au siphon. Moi en ponto percée et lui en bas de néo, nous ne prenons pas le temps de barboter, et nous filons dans la rivière.
Le débit d'environ 100 l/sec. Pour info au S1, nous avons de l'eau jusqu'à la taille. Alors que le lac est presque plein, ce qui voudrais dire qu'il est alimenté par les eaux de ruissellement venant de la zone de puit juste au dessus, car ce jour la ça dégouline fort depuis l'entrée.
Un rapide aller-retour au S2 puis dans la galerie aval, re-baignade et nous voilà à la base des puits pour manger les miettes des biscuits, ce sont les seuls qui n'ont pas aimés la descente sous terre.
Comme prévu nous déséquipons les cordes et les amarrages, qui seront vite remis en place lorsque nous reviendrons la prochaine fois dans dix ans.
La cavité à beaucoup plus à mon collègue qui serait près à se joindre à nous pour d'autres sorties plus sportives.
LE DAV